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JOURS RADIEUX: Samedi 21 avril - 20h

Par le Théâtre de Liège. "Très en verve, Jean-Marie Piemme mêle allègrement envolées brillantes, dialogues cinglants, coups de griffe et répliques déconcertantes."

VIDEO: jours radieux

Parce que c'est la crise, parce que l'avenir est vacillant, parce que des milliers de personnes assiègent quotidiennement la citadelle Europe, parce que les Trente Glorieuses, c'est bel et bien fini, parce que les délinquants sont quand même toujours des étrangers, parce qu'il y a pauvre et pauvre et que trop c'est trop, la famille bien blonde que décode le spectacle est assaillie par un bataillon de frayeurs. Comme bon nombre d'autres en Europe, elle se blottit alors derrière des partis d'extrême droite et vote pour ceux qui, en répandant haine raciale et repli identitaire, ceignent d'un lourd cadenas l'harmonie du XXIe siècle. Leurs paroles xénophobes se démusellent chaque jour d'avantage car la peur est bien le terreau de l'abomination, nous le savons, mais il est urgent de le rappeler, et plus que jamais d'ailleurs. Le metteur en scène Fabrice Schillaci l'exprimera par l'humour, avec la langue acerbe et incisive de Jean-Marie Piemme qui relève le défi, ô combien difficile, de désamorcer la gravité des choses sans faire l'économie de la réflexion et de la prise de conscience. Le rire est là pour sucrer les larmes !

Interprétation Joëlle Franco, Élisabeth Karlik, Stéphane Vincent
Texte Jean-Marie Piemme
Conception et mise en scène Fabrice Schillaci

La presse en parle:

« Ce qui peut nous paraître comme une exagération dans les paroles des acteurs, tant les sujets abordés frappent ou font rire, il est difficile de rester insensible à ce véritable panaché de faits quotidiens déclamés avec éloquence et sarcasme. » Jardin Publik-Radio Panik, Ray Laurens, 23 octobre 2017


« Très en verve, Jean-Marie Piemme mêle allègrement envolées brillantes, dialogues cinglants, coups de griffe et répliques déconcertantes. » Demandez le programme, Jean Campion, 17 octobre 2017


« L’humour caustique de Jean-Marie Piemme stigmatise la montée des extrêmes droites européennes ; la mise en scène, sur le fil du rasoir, évite le piège de la vulgarité. Un spectacle chaleureusement applaudi par le public qui rit à bon escient, ce qui témoigne de la justesse de l’interprétation. » Théâtre du Blog, Mireille Davidovici, 14 octobre 2017


« Au rire cathartique voulu par le metteur en scène, l’auteur répond par l’allégorie farcie de caricature. Sans éviter les clichés, son écriture féroce, son sens de la formule font grincer la fable jusqu’à la distorsion. » La Libre Belgique, Marie Baudet, 13 octobre 2017


« La Blondinette (décapante Elisabeth Karlik), avec ses longs cheveux, rappelle furieusement Marion Maréchal-Le Pen tandis que sa mère (explosive Joëlle Franco) dégobille tout ce que lui inspire le « virus progressiste ». Dans le rôle du père, Stéphane Vincent est à la fois irrésistible et résistible (comme le personnage de Bertolt Brecht). Mise en scène par Fabrice Schillaci, la pièce désamorce son fond nauséabond avec un sens affûté du grotesque, et avec un humour de plus en plus décalé, voire surréaliste. » Le Soir, Catherine Makereel, 14 août 2017